De la technologie dans les comités exécutifs…

Voilà une intéressante réflexion que celle de McKinsey à propos des entreprises qui déclarent être désormais des acteurs technologiques, dont l’activité serait fondée sur le logiciel : leurs dirigeants et, plus généralement, leurs cadres ont-ils les compétences nécessaires pour transformer une tendance inéluctable en réalité effective ?

Aux côtés de GE, cité par le cabinet de conseil, ou de constructeurs automobiles dont les applications embarquées comptent plus de lignes de code informatique que les systèmes d’exploitation modernes (au moins dans le cas de Tesla), les institutions financières figurent parmi les plus promptes à affirmer qu’elles sont, par nature (ou celle de leur matière première, l’argent, qui n’est qu’information), des sociétés de haute technologie dont l’ambition devient, en la matière, d’égaler l’excellence des géants du web.

Pourtant, derrière cette façade, ont-elles à leur tête, dans leurs comités exécutifs, dans leurs directions opérationnelles… des personnes possédant une expérience concrète du logiciel et de ses pratiques ? Comment peuvent-elles croire se transformer en championnes de la technologie quand les professionnels capables de comprendre les clés de cette industrie et d’appréhender les changements qu’elle vit quotidiennement sont relégués au fond des organigrammes, 3 à 5 niveaux hiérarchiques sous le sommet ?

Du point de vue de McKinsey, l’enjeu porte sur différents plans, à la fois stratégiques et opérationnels.

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